La malédiction de la bûche...
Tout a commencé le 17 décembre...pour fêter le dernier jour avant les vacances, nous organisions, au bureau, un buffet de gâteaux de Noël.
J'avais décidé de préparer une bûche poires-spéculoos.
J'attaque le biscuit et les poires séchées dès le mercredi: je m'en sors sans encombre...
puis le jeudi, je me lance dans le bavarois aux poires. Mixer les poires en conserve puis faire chauffer avant d'y ajouter l'agar-agar.
Je me crois en bonne voie jusqu'à ce que j'incorpore ce mélange à la crème fouettée et là...catastrophe...le mélange semble cailler! La faute à l'agar-agar? Je ne sais pas trop. Je poursuis tout de même le montage de la bûche et vais même jusqu'à la servir à mes collègues et récolter quelques compliments mais je ne suis pas satisfaite.
Je ne me laisse pas abattre et je décide de retenter l'expérience de la bûche pour le 25 décembre. Je vise encore plus haut en choisissant une recette de pâtissier. Je décide tout de même de simplifier un peu en ne réalisant que 3 des 5 préparations différentes:
le financier noix de coco-citron vert: ça marche
le crémeux citron: un poil plus compliqué...une base de sabayon, monté au beurre, à faire prendre au congélateur 2 heures
La mousse au chocolat blanc. Une texture parfaite! Je tiens le bon bout.
Il ne reste plus que le montage: démouler le crémeux citron pour le remplacer par la mousse au chocolat blanc...ça dégouline mais je rattrape le coup. Du moins c'est ce que je crois!
Viendra ensuite l'épreuve du démoulage et ce résultat pitoyable!
La honte! Qui plus est, je devrai faire face au succès des autres pâtissières. Bravo les filles!
Bien sûr, c'était Noël et j'étais entourée de gens charmants qui ont tenu à me rassurer en me disant que, malgré cette présentation plus que moyenne, ma bûche était délicieuse.
N'empêche, je n'étais pas fière de moi!
On fera mieux la prochaine fois...